Face à la hausse des énergies, les transporteurs à bout de souffle : le gouvernement doit agir rapidement
Communiqué – Hausse des prix des énergies : le gouvernement doit agir rapidement –
Depuis plusieurs semaines, les professionnels alertent sur la hausse des prix des énergies, que ce soit le gaz ou le carburant. Les chiffres sont inquiétants. Augmentation de plus de 400 % du prix du gaz, le prix du gazole au litre avoisine les 2€ et le prix du baril a atteint les 100 dollars : une première depuis 2014.
Les entreprises de transport routier sont en première ligne, à commencer par les TPE-PME. Les énergies représentent une grosse part de leur trésorerie et les marges sont de plus en plus faibles. La facture s’alourdit pour les entreprises du transport routier de marchandises tout comme pour celles du transport routier voyageurs qui, en plus de subir la crise sanitaire depuis deux ans, doivent maintenant faire face à ce problème.
Le secteur, notamment en marchandises, a et continue de faire des efforts en investissant dans des véhicules dits “plus propres”, mais aussi en ayant signé, début février dernier, une revalorisation annuelle des minima conventionnels à hauteur de +5% au 1er février avec l’engagement d’une nouvelle hausse de +1% au 1er mai prochain.
Des efforts, mais à quel prix ? Les entreprises sont inquiètes et vont se heurter à de grandes difficultés si les instances gouvernementales n’appliquent pas des mesures d’urgence. Certes, les entreprises peuvent appliquer un pied de facture pour l’indexation du carburant, mais deux tiers des entreprises se la voient refuser par leurs clients. La situation est critique et les choses ne vont pas aller en s’améliorant.
Le conflit entre l’Ukraine et la Russie pourrait avoir des répercussions en France comme en Europe. Dans son discours du 2 mars, le président Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un “plan de résilience économique et social” pour protéger le pays des conséquences économiques du conflit. Un plan dont doivent faire partie les entreprises de transport. L’UNOSTRA est prête à travailler avec les pouvoirs publics. Celles-ci doivent répondre vite et fort, car la colère monte, aussi fortement que les prix.
Paris, le 4 mars 2022
Contact presse : Ludivine DUBERNET – Déléguée générale : 06.80.60.41.79
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