Christelle Bonhomme, jamais loin du transport

– journée de la femme transport routier –

Ce mardi 8 mars marque la journée internationale des droits de la femme. A cette occasion, l’UNOSTRA met à l’honneur une femme chef d’entreprise dans le transport routier. Cette année, direction la Gironde pour la présentation de Christelle Bonhomme, gérante de la société Transport Nord Gironde, entreprise adhérente depuis 1972.
journée de la femme transport routier

Christelle Bonhomme (à droite) et sa mère, Martine (à gauche).

On pourrait croire que Christelle Bonhomme est rentrée dans le milieu du transport assez tard. D’abord enseignante, elle reprend l’entreprise familiale en 2018, à seulement 32 ans. Mais comme beaucoup, le transport routier, elle y est tombée dedans très jeune.
Née en 1986, ses grands-parents sont gérants de l’entreprise Transport Delpech. Alors qu’elle est encore petite, Christelle baigne déjà sans le savoir dans le monde du transport. “Certains clients ou conducteurs m’ont connu quand je courais encore dans le jardin.”. Un premier signe. 
En 2004, les parents prennent la succession et l’entreprise devient Transport Nord Gironde. Christelle Bonhomme devient enseignante dans le privé. Pourtant, elle aide sa mère, notamment pour s’occuper des tâches en lien avec le secrétariat. “Je l’aidais à faire les paies, les factures et je faisais le boulot de base lorsqu’elle partait en vacances”. Un autre signe. 
Une entreprise maternelle
L’écrivain brésilien Paulo Coelho disait que “dans la vie, tout est signe”. Est-ce vrai ou un peu exagéré ? En tout cas, cela semble s’appliquer au regard du parcours de Christelle Bonhomme. Si elle reprend la société, c’est d’abord par envie que l’entreprise perdure : “Je trouvais ça dommage de vendre l’entreprise ou de nommer à la direction quelqu’un d’extérieur à la famille”.
Puis par intérêt et amour de la profession, malgré un milieu encore à tendance masculine. Mais cela lui convient. “Lorsque j’étais enseignante, c’était crêpage de chignons dans la salle des professeurs. Je ne retrouve pas ça dans le transport et c’est tant mieux”. 
Comme ses grands-parents et parents avant elle, Christelle prône avant tout l’écoute et la bienveillance dans son entreprise d’une vingtaine de salariés : “Nos chauffeurs, on les materne. Ma mère était comme ça. La communication est primordiale car certes, les chauffeurs ont besoin de nous, mais nous avons aussi besoin d’eux”
Voilà maintenant 5 ans que “la petite patronne”, comme certains l’appellent, gère donc l’entreprise familiale avec brio. 

 

Publié le 8 mars 2023