Transport Routier Martinique : la révolte gronde
Transport Routier Martinique : La révolte gronde en MARTINIQUE
En juin dernier l’UNOSTRA Martinique interpellait la DEAL sur l’impossibilité pour les transporteurs de respecter la réglementation européenne du temps de travail et de repos des conducteurs dans un département où il n’existe pas de parkings poids lourds ni de parkings le long des routes. La menace d’une grève reconductible de 2 jours par semaine à dater de septembre à engager la DEAL et la CTM (entité régionale) à organiser des séances de travail afin de trouver des solutions aux problèmes qui freinent l’exploitation et le développement des entreprises de transport.
Fort est de constater que 6 mois plus tard, les résultats sont minces pour ne pas dire inexistants.
C’est la raison pour laquelle, l’UNOSTRA Martinique, son président Olivier Trompette et plusieurs syndicats et groupements de la MARTINIQUE ont décidé d’organiser une conférence de presse le lundi 6 février à 15 heures (20 heures en métropole) pour faire état de la gravité de la situation des entreprises de transports et du risque imminent de mouvements reconductibles.
Les revendications du secteur du transport routier en Martinique sont les suivantes :
-Détaxation totale du gazole pour les entreprises de transport routier
-Application de la délibération n° 14-2190- 1 : votée à l’unanimité en Commission Permanente le 24 septembre 2015., plus particulièrement pour les transports de matériaux, et les lots transports des marchés publics.
-Le retour à l’application de L’article 13 du règlement CE N°561/2006 du 15 mars 2006 – partie e, et l’abrogation de son décret français n° 2008-418 du 30 avril 2008 plus restrictif, qui entraine l’impossibilité d’appliquer la législation sur les temps de conduite et de repos.
-Le respect des textes visant à attribuer des lots de transports directement aux transporteurs lors des Marchés publics.
-Une demande forte de l’UNOSTRA Martinique de se voir attribuer 2 sièges à la commission d’habilitation transport.
Les transporteurs Martiniquais sont las d’attendre des décisions qui pourraient améliorer le fonctionnement de leurs entreprises et le maintien de l’emploi de leurs salariés.
L’urgence d’une réunion avec la DEAL et la CMT définissant un calendrier de mesures est une nécessité pour le secteur. L’UNOSTRA Martinique et les groupements portent des revendications légitimes et leurs membres sont prêts à se mobiliser en masse s’ils ne sont pas écoutés.
Paris le 3 février 2017
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