PLF 2025 – Des taxes, encore et toujours des taxes : le transport routier et le commerce de gros disent NON

Les professionnels du transport routier et du commerce de gros dénoncent une nouvelle charge pénalisante

 

La FNTR(dont l’UNOSTRA est membre actif), ainsi que les autres organisations patronales appellent le Gouvernement et les parlementaires à rejeter un amendement au Projet de loi de finances 2025 déposé par la sénatrice Christine Lavarde. Cet amendement propose une taxe visant les entreprises disposant de parcs de plus de 100 véhicules qui ne respecteraient pas les objectifs de verdissement de leurs flottes.

Un amendement déconnecté des réalités du terrain

Les organisations professionnelles rappellent que :

  • Le marché des véhicules électriques est encore immature, tant en termes de performance technologique que de disponibilité des matériels.
  • Les coûts d’acquisition des véhicules électriques restent très élevés, pouvant atteindre le double de leurs équivalents thermiques.
  • Les infrastructures d’avitaillement sont insuffisantes, rendant difficile la transition vers l’électromobilité à l’échelle souhaitée.
  • Les capacités d’endettement des entreprises sont déjà limitées, rendant impossible un doublement des investissements nécessaires pour respecter ces objectifs.

Un mauvais signal pour les entreprises engagées

La trajectoire de verdissement définie par la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2020 fixe déjà des objectifs ambitieux que les entreprises s’efforcent d’atteindre malgré les contraintes. Cette taxe serait perçue comme punitive et contre-productive, freinant les efforts de transition environnementale en cours.

Une demande de stabilité et de pragmatisme

Les organisations appellent à donner le temps nécessaire à l’écosystème de l’électromobilité pour gagner en maturité, afin que les entreprises puissent s’adapter à la trajectoire existante sans aggraver leur situation financière.

Téléchargez le communiqué de Presse ici

Les secteurs du transport routier et du commerce de gros demandent des mesures réalistes pour accompagner leur transition écologique sans compromettre leur compétitivité.