La goutte qui fait déborder le vase !!!!!!!!

Les voyageurs avaient retrouvé le sourire ayant un carnet de commandes bien rempli pour cette saison estivale 2023 après 3 années de « vache maigre » suite à la pandémie de la Covid. 19.

Et voilà que patatras : un évènement bien dramatique (la mort de ce jeune Nahel) a entraîné des violences interurbaines extrêmes : pillage et destruction de magasins, incendie de voitures, de bâtiments, d’appartements et malheureusement de bus. Plus personne n’est en sécurité à partir d’une certaine heure dans les grandes villes et les forces de l’ordre sont complètement dépassées. L’Etat n’assure plus la sécurité du simple citoyen. Une peur certaine a envahi la population.

Nombreux voyageurs ont perdu leur outil de travail, ils ne peuvent plus honorer certaines commandes ayant eu des bus brûlés mais ont encore un leasing à payer. Certes ils seront remboursés par leurs assurances mais pas dès demain. En attendant, il faudra payer les mensualités du leasing, la location d’un véhicule de remplacement et trouver de nouveaux conducteurs (les conducteurs agressés sont sous le choc et dans l’incapacité de travailler). Mission impossible suite à la pénurie de conducteurs récurrente. La plupart des voyageurs ont également un PGE à rembourser.

De plus, les touristes étrangers commencent à annuler leur venue en France au vu de l’insécurité qui y règne.

Afin d’aider ces voyageurs, il faut impérativement suspendre leur remboursement de PGE, leur accorder une exonération exceptionnelle de cotisations (un seul report n’est pas suffisant), et surtout que les assureurs n’appliquent aucune franchise sur les dédommagements de leurs véhicules incendiés mis en épave, leur responsabilité étant nullement engagée.

Les chefs d’entreprise sont épuisés, ils ont l’impression qu’ils ne « verront jamais le bout du tunnel », les situations difficiles (mouvements des Gilets jeunes, pandémie de la Covid 19, guerre en Ukraine, inflation, mouvements sociaux suite à la réforme des retraites) s’enchaînent les unes après les autres et aujourd’hui cette insécurité organisée par une minorité les prive de leur outil de travail. Trop c’est trop. L’Etat doit faire en sorte que le calme et la sérénité reviennent dès aujourd’hui et bien entendu aider ces entrepreneurs qui ont tout ou en partie perdus suite à cette déferlante violence gratuite. Il faudra également que les responsables soient punis à la hauteur des préjudices subis. Certes la plupart sont mineurs mais ils ont des parents qui devront donc assumer.

 

La Présidente

Sandrine Bachy

Paris le 3 juillet 2023