Blocage en Guadeloupe : les transporteurs dénoncent le total manque de soutien de l’Etat

– Blocage en Guadeloupe –

Les transporteurs de Guadeloupe veulent se faire entendre une fois pour toutes. Depuis 2h30 ce matin, plusieurs axes routiers de la Guadeloupe sont bloqués. L’USTR Guadeloupe, délégation de l’UNOSTRA, est mobilisée et dénonce le manque d’accompagnement de l’Etat. La circulation sur l’île est fortement perturbée.
bus guadeloupe

Bus bloquant la circulation en Guadeloupe

Transport de marchandises transport d’élèves, BTP, tout le secteur du transport est mobilisé depuis cette nuit dans ce blocage de la Guadeloupe. Camions, bus, roches, palettes ont été placés en travers de la chaussée où il est impossible de circuler. Depuis la crise du Covid-19, les difficultés du secteur se sont accentuées et les professionnels regrettent le manque d’accompagnement de l’Etat, notamment pour les petites entreprises. La situation sur l’Archipel ne peut plus durer.
Les engagements pris lors des dernières manifestations sont aujourd’hui loin d’être suffisants. Les entreprises sont touchées de plein fouet par la crise sanitaire et confrontées au paiement des charges sociales. Cette crise touche tous les secteurs et n’est pas encore prête de s’atténuer. Plusieurs revendications sont mises sur la table avec notamment :
  • la simplification des procédures pour réaliser les différents projets dans le cadre des plans de relance ;
  • Préservation de l’emploi local, de la mise en place des savoir-faire des entreprises et la mise en œuvre de l’inclusion sociale ;
  • La mise en place d’un fond d’aide exceptionnel pour les métiers du tourisme de proximité ;
  • Faciliter les aides au développement des structures, plus que vital pour la survie des entreprises ;
L’USTR Guadeloupe reste mobilisée avec les professionnels du secteur dans ce mouvement. Les difficultés rencontrées sur l’île sont similaires, voir pire qu’en métropole. Le transport a besoin des aides de l’Etat pour parvenir à traverser cette crise, et surtout s’en relever.
Paris, le 24 février