COVID 19 – les contrats scolaires compensés en région Sud
LES CONTRATS SCOLAIRES COMPENSES EN REGION SUD :
un exemple à suivre
Renaud Muselier, président de la Région Sud, et également président de l’association Régions de France.
4,5 M€ par mois. Le président de la région Sud, Renaud Muselier, a annoncé le 16 mars un plan de soutien aux transporteurs face à l’arrêt des transports scolaires. Dans la Région, où 80 transporteurs assurent 650 services scolaires, 1.500 emplois sont directement concernés. La collectivité va donc débloquer 4,5 millions d’euros par mois pendant toute la durée de cette crise pour soutenir les transporteurs: 100% des coûts fixes et 50% des coûts kilométriques seront pris en charge. «A l’issue de cette période noire nous établirons un bilan financier pour chaque entreprise et nous évaluerons leurs pertes, s’il en reste, nous mettrons en place une compensation à travers un soutien régional exceptionnel», a précisé Renaud Muselier.
Il est à noter que dans d’ autres Régions françaises, des discussions sont en cours afin d’amortir autant que possible les conséquences de la crise du coronavirus sur le transport routier de voyageurs et les contrats scolaires.
Compensations aux transporteurs.
La Région Nouvelle-Aquitaine adapte ses transports par car afin de tenter de limiter la propagation du coronavirus Covid-19 sur le territoire. Elle a demandé à toutes les entreprises de transports d’instaurer dès le lundi 16 mars d’une part la gratuité temporaire pour éviter les contacts entre le conducteur et les usagers, notamment lors de la vente de ticket et les échanges de monnaie ; d’autre part la montée des voyageurs doit s’effectuer par la porte centrale ou la porte arrière des cars afin de garantir la distanciation sociale. Une affichette à apposer sur les véhicules a été envoyée aux transporteurs. Il est également demandé aux entreprises de mettre «dans la mesure du possible» du gel hydroalcoolique à la disposition des clients.
La Région assure par ailleurs qu’elle prendra en charge le manque à gagner et que, «si il y a une baisse d’activité ou un plan transport allégé, elle paiera les prestations comme à l’habitude. On ne veut pas pénaliser le monde économique». Une volonté d’autant plus nécessaire que bon nombre des transporteurs assurant les 280 lignes routières et 6.500 circuits scolaires sont des petites, voire des très petites entreprises, notamment dans le milieu rural où elles jouent souvent un rôle de poumon économique.
L’UNOSTRA agit auprès des autres présidents régionaux , afin que ces dispositions soient appliquées sur l’ensemble du territoire.
Paris le 24 mars 2020
source bus et cars
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