6 axes pour repenser l’utilisation des VUL

COMMUNIQUE DE PRESSE – 6 axes à retenir pour repenser l’utilisation des VUL

 

En charge d’une mission parlementaire pour une meilleure régulation et utilisation des VUL, le député Damien Pichereau a organisé plus de 46 auditons avec tous les acteurs de la filière. L’UNOSTRA y a participé en faisant état, entre autres, des difficultés des transporteurs de -3t5 face à une concurrence européenne illégale et débridée.
utilisation VUL
Le député Damien Pichereau
Les chiffres :
  • Le parc français compte 2 millions de VUL, détenus en majorité par des particuliers et des artisans. Moins de 4% est utilisé pour réaliser du transport routier de marchandises pour compte d’autrui
Le député remet aujourd’hui son rapport ainsi que ses préconisations : l’UNOSTRA a noté les  6 axes qu’il juge important à retenir.
  • Professionnaliser le métier de conducteur de VUL: pour renforcer la sécurité routière, la qualité des prestations et inscrire cette profession dans un parcours vertueux.
  • Mieux contrôler ce mode de transport grâce à de nouveaux outils plus connectés et plus efficaces
  • Améliorer l’état du parc roulant: des contrôles techniques plus fréquents devraient avoir un impact positif sur la sécurité routière.
  • Responsabiliser l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique: les conditions d’un environnement concurrentiel équilibré nécessitant une meilleure harmonisation, à l’échelle européenne, des conditions d’accès et d’exercice de la profession de transporteur, ainsi que de la réglementation sociale applicable aux conducteurs de VUL
  • Aider les professionnels à convertir leur flotte vers des véhicules plus propres: afin de réduire les externalités négatives du parc vieillissant
  • Soutenir les collectivités territoriales dans leur politique d’urbanisme: l’optimisation des flux de marchandises en ville constitue un enjeu majeur des politiques d’amélioration de la qualité de l’aire en centre urbain. La logistique apparaît comme un élément essentiel à développer dans les documents de programmation urbaine.
Ceci dit le rapport note également, l’augmentation très rapide des VUL d’entreprises non établies en France, ainsi que ses causes bien connues des transporteurs français :
Une politique effrénée des bas salaires qui permet une offre toujours plus ajustée aux besoins (crées ou pas) des consommateurs et surtout des donneurs d’ordre.  
Quand on sait qu’il est avéré qu’à la tonne un VUL est 5.7 fois plus polluant qu’un PL… il est temps d’agir.
Que va-t-il rester de ces propositions à l’issue des discussions qui vont débuter en France, mais surtout au niveau européen ?  Pour l’UETR dont l’UNOSTRA est membre fondateur, ce dossier est une priorité des discussions en cours à Bruxelles, tant il est indispensable que la solution de la régulation des VUL soit européenne.
Paris le 20 avril 2018